Le saviez-vous ? Une communication sur papier est plus écologique qu’une version digitale.
La Poste française a commandé une étude comparative des communications papier et digitale. Réalisé par un cabinet indépendant suisse (Quantis), ce rapport se base sur l’analyse du cycle de vie (ACV). L’ACV tient compte de l’ensemble des matières et énergie intervenant dans la vie d’un produit ou service. Elle comprend 16 critères répartis dans cinq catégories : l’impact sur les écosystèmes, les ressources, la santé humaine, l’utilisation de l’eau et le changement climatique. Des cas pratiques représentatifs ont été comparés entre la version papier et sa version digitale. Et dans la majorité des cas, le papier est plus favorable que sa version digitale.
Exemple 1 : Brochure d’une marque automobile
Un mailing d’une brochure de 16 pages A5 a été envoyé par courrier adressé et a été comparé à un site internet accessible via un lien envoyé par email.
L’étude révèle que le papier est plus favorable que le digital pour 13 des 16 indicateurs environnementaux, et en particulier sur le changement climatique, l’utilisation de ressources fossiles, la santé humaine et l’acidification. Dans cet exemple, le mailing papier a un impact 1,7 fois inférieur sur l’appauvrissement de la couche d’ozone que celui d’un emailing.
Exemple 2 : Flyer pour une chaîne de restauration
Un flyer au format A5 recto en couleurs distribué en boîte aux lettres a été comparé à une courte vidéo publicitaire diffusée sur les réseaux sociaux.
Le papier est plus favorable que le numérique pour 15 des 16 indicateurs environnementaux. Par exemple, un flyer papier a un impact 3,3 fois inférieur sur le réchauffement climatique à celui d’une vidéo sur les réseaux sociaux.
Exemple 3 : Facture d’électricité
Une facture envoyée par courrier adressé a été comparée à une facture électronique accessible sur un site web avec notification par mail.
Le papier est plus favorable que le numérique pour 9 des 16 critères et notamment le changement climatique, l’utilisation de ressources fossiles et l’acidification.
Par exemple, une facture papier utilise 2,5 fois moins de ressources fossiles qu’une facture numérique.
Cette étude rappelle que les solutions dématérialisées ne sont pas sans impact sur l’environnement et que le papier contrairement à certaines idées reçues est souvent plus respectueux de notre planète.